Rencontre avec Claubert BEAUBRUN, Inspecteur Principal au Bureau du District Scolaire de Jean Rabel

 

 ADEMA, dans le cadre de la mise en œuvre de programmes éducatifs visant à améliorer la qualité de l’offre éducative dans le Bas Nord-Ouest, mène ses interventions en appui au Bureau du District Scolaire (BDS). Différentes activités font l’objet de cet accompagnement. Nous avons rencontré l’Inspecteur Principal au BDS de Jean Rabel (JR), Claubert Beaubrun sur cette question.

 

Pale…Aji : Dans quelles conditions fonctionnait le BDS de JR avant l’appui d’ADEMA ?

Claubert : Avant l’appui d’ADEMA, le BDS fonctionnait avec les moyens du bord, il n’y avait pas de moyen de fonctionnement. Même pour les tests standardisés que nous souhaitions organiser, nous avons rencontrés de nombreuses difficultés. Nous au BDS, nous n’avons qu’un rapport de salaire avec l’Etat. Alors qu’avec ADEMA nous bénéficions d’un appui en matériel et d’une assistance technique pour la réalisation de nos interventions.

 

 

Clobert BEAUBRUN, Inspecteur principal au Bureau du District Scolaire de Jean Rabel 

 

Pale…Aji : De quels types d’appui le BDS de JR bénéficie-t-il de la part d’ADEMA ?

Claubert : Depuis mon arrivée à la tête du BDS en Septembre 2018, nous avons reçu des biens mobiliers (Bureaux, chaises…) et des moyens de déplacement (motocyclettes) dans le cadre du projet axé sur la revalorisation des écoles nationales. Nous avons aussi reçu un ordinateur et une imprimante. Il y a également entre autres des actions de formations prises en charges par ADEMA sur le plan financier et logistique. 

       

Matériels offerts aux BDS de Jean Rabel et de Bombardopolis (Imprimante, Chaise, Bureau, laptop, etc)

 

Pale…Aji : Quels sont les impacts de cet appui sur le fonctionnement du BDS et des écoles de votre district en général ?

Claubert : Le BDS est en quelque sorte bien équipé et peut ainsi mieux assumer ses tâches. Les enseignants et directeurs d’écoles deviennent plus dynamiques grâce aux appuis didactiques et pédagogiques. Les enfants en échecs scolaires progressent.  

 

Pale…Aji : Quelles sortes d’appuis complémentaires souhaiteriez-vous recevoir ?

Claubert : Nous souhaiterions avoir des appuis dans la formation des inspecteurs vu la carence de compétences et de capacités au niveau de cette institution qui recrute en majeur partie par des choix politiques. Il y a par la suite notre bureau qui loge neuf personnes et nous aimerions avoir plus d’espace pour nous décoincer. Les directeurs ont certainement besoin d’avoir des séances de formation liées aux suivis pédagogiques pour nous aider à maintenir les objectifs du ministère en salle de classe. Enfin, nous souhaiterions qu’ADEMA élargisse sa liste de sélection d’écoles dans le cadre des appuis directs du programme.

 

Pale…Aji : Comment percevez-vous l’intervention d’ADEMA dans le secteur éducatif du bas Nord’Ouest ?

Claubert : ADEMA, quoi qu’elle ne se substitue pas à l’Etat et ne peut en aucun cas assouvir toutes nos attentes, intervient avec rigueur et professionnalisme. Elle nous vient en appui et apporte du sang neuf dans le secteur éducatif du bas Nord-Ouest. Notre souci pour l’instant n’est que le cas de ces enseignants qui avancent en âge de retraite et qui continuent de participer aux différentes formations, on se demande si ce n’est pas du gaspillage.

 

Propos recueillis par Betty ANNAUS / Psychologue scolaire ; Animatrice volet Psychosocial et Parrainage

 

Source : Pale...Aji, NO 8, Page 4